Entretien avec Xavier COUTURE Directeur de la division Contenus d’Orange

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    Hier, à l’issue du colloque organisé par NPA Conseils, média+ s’est entretenu avec Xavier Couture, Directeur de la division Contenus d’Orange. Il est revenu sur les nouveaux enjeux mêlant technologie & créativité, et nous parle du financement cinématographique initié par Orange.

    media+
    Estimez-vous être un acteur dominant du marché audiovisuel ?

    Xavier COUTURE
    Nous n’avons jamais été dominants sur le marché du contenu. Il y a des acteurs dominants comme Canal+ et leurs 10 millions d’abonnés. Nous ne sommes qu’un nouvel entrant de petite taille qui a la motivation et l’envie d’accompagner la modernité. Notre soutien permanent à l’innovation marque notre différence.

    media+
    Quelles sont les réelles attentes du public d’Orange ?

    Xavier COUTURE
    Il n’y a pas de public spécifique aux contenus d’Orange. Les consommateurs ont l’habitude de regarder des films, d’écouter de la musique et de discuter sur leurs réseaux sociaux. Et ces éléments concourent à un appétit de contenus. Que le média Internet aille sur la télévision ou qu’il soit consommé sur le PC, c’est grâce à cette profusion d’offres que le public fera vivre notre économie. Nous devons réaliser un travail d’édition au sens noble du terme.

    media+
    Vous concourrez au financement du cinéma. Est-ce un nouvel angle d’attaque ?

    Xavier COUTURE
    Il ne s’agit pas d’un angle d’attaque puisque nous sommes un acteur au même titre que Canal+. Le financement du cinéma est un modèle économique assez équilibré qui a su préserver l’originalité et la puissance du cinéma français. Il n’y a aucune raison pour que nous ne soyons pas soumis aux mêmes règles. Ainsi, nous consacrons plus de 50 millions d’euros au cinéma français en 2009. Cette somme regroupe les investissements de Studio 37 accompagnés d’une vingtaine de préachats d’Orange Cinéma Série.

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    Quelles seront vos prochaines acquisitions exclusives ?

    Xavier COUTURE
    Dans l’univers des contenus, je ne peux rien vous révéler par superstition. En l’occurrence, nous ne sommes pas obligés d’acheter des contenus trop chers et trop visibles pour nous distinguer. Le mariage entre la technologie et la création reste à inventer.