Entretien avec Jean-Baptiste NEYRAC P.-D.G. de Neyrac Films

    299

    Dans le cadre du Festival de la Fiction TV de La Rochelle, média+ s’est entretenu avec Jean-Baptiste Neyrac, P.-D.G. de Neyrac Films et producteur de la fiction «Jusqu’à l’enfer» dont la diffusion est prévue prochainement en Prime Time sur France 2.

    media+
    Pouvez-vous nous parler de «Jusqu’à l’enfer», la dernière adaptation littéraire que vous produisez pour France Télévisions ?

    Jean-Baptiste NEYRAC
    «Jusqu’à l’enfer» (Neyrac Films) est une fiction de 90′ qui nous a demandée 3 ans de préparation. Adapté du roman de Georges Simenon «La mort de Belle», le téléfilm réalisé par Denis Malleval met en scène un couple dont la tranquillité va être bouleversée à la découverte du cadavre de la jeune Anglaise qu’ils hébergent chez eux.

    media+
    Comment s’est déroulée votre collaboration avec le service public ?

    Jean-Baptiste NEYRAC
    France Télévisions a fait part d’une grande souplesse. Nous avions des idées très précises en ce qui concerne le casting et il n’était pas évident de proposer Bruno Solo dans un rôle aussi dramatique. Au final, France 2 nous a laissé une grande liberté tant au niveau du scénario et du tournage que des décors, le tout pour un budget de 2 millions d’euros.

    media+
    Choisir un acteur populaire comme Bruno Solo, est-ce un gage de réussite ?

    Jean-Baptiste NEYRAC
    J’ai été séduit par l’humanité de la personne. C’est un excellent comédien qui sait attirer le jeune public. Grâce à lui, nous pourrons faire découvrir Georges Simenon aux 15-25 ans.

    media+
    Comment définiriez-vous les attentes des téléspectateurs d’aujourd’hui en matière de fiction ?

    Jean-Baptiste NEYRAC
    Il est difficile de déterminer ce que les téléspectateurs veulent regarder. Qui peut le savoir ? Nous ne sommes pas là pour répondre à des critères marketing.

    media+
    Les sujets traités en fiction TV commencent-t-ils à se décomplexer ?

    Jean-Baptiste NEYRAC
    Tout dépend des circonstances. La fiction doit agir comme une loupe sur un phénomène potentiel. Les bons films produisent généralement de bonnes audiences, et c’est d’abord une question de «feeling» avec le public.