La chaîne Public Sénat proposera à la rentrée une grille «plus dynamique» avec moins d’émissions et deux journaux télévisés quotidiens, a indiqué mardi le nouveau président de la chaîne Gilles Leclerc, à l’occasion d’un point de presse. Sans vouloir entrer dans le détail de la grille de rentrée, Gilles Leclerc a jugé, qu’avec 21 émissions différentes à son programme, Public Sénat avait «un peu trop» d’émissions. Selon lui, si «trois ou quatre» émissions disparaissent, «deux ou trois» seulement arriveront. Reformatées «pour introduire un peu plus de dynamisme», ces émissions privilégieront le format de 26 minutes. L’émission «Bouge la France» que présentait Pierre Sled, candidat malheureux à la présidence de la chaîne, disparaît à la suite du départ de ce dernier, de même que l’émission «Y’a de l’éco», que présentait Gilles Leclerc. Ces deux émissions, a-t-il précisé, seront remplacées par d’autres concepts. L’émission «Bibliothèque Médicis» que présente Jean-Pierre Elkabbach, prédécesseur de Gilles Leclerc à la présidence de la chaîne, est maintenue. Public Sénat conserve deux journaux télévisés quotidiens de 26 minutes, l’un à 18h00, l’autre à 22h00, confiés respectivement à Michel Grossior et Sonia Mabrouk. La chaîne rajoute à partir de début septembre un journal à 22h00 le vendredi, confié à Caroline Delage. Gilles Leclerc a annoncé d’autre part une organisation de la chaîne, qui emploie une cinquantaine de personnes, autour de quatre pôles: le «news» (journaux et compte rendu du travail parlementaire), les magazines et documentaires, l’Internet et les opérations spéciales (directs). Enfin, la grille d’été, du 26 juillet au 30 août, proposera 17 programmes inédits, dont 12 documentaires, diffusés dans trois cases, «découverte» le mercredi, «réflexion» le jeudi, et «faits de société» le samedi.
