Accord sur l’exploitation des films : les salles attendent des contreparties

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    La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) a signé lundi un accord professionnel qui réduit à quatre mois après leur sortie en salles le délai de diffusion des oeuvres en vidéo à la demande et en DVD, après s’être vu promettre des «mesures de rééquilibrage», dit-elle. «Cette signature a été rendue possible par la garantie donnée par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et Véronique Cayla, directrice générale du Centre national de la cinématographie (CNC) pour que soient étudiées des mesures de rééquilibrage économique en faveur du secteur de l’exploitation», précise la Fédération nationale des cinémas français. Celles-ci devront «garantir la pérennité du premier des modes de diffusion du film, et assurer un partage équitable des efforts consentis», estime-t-elle. La Fédération nationale des cinémas français «se félicite que les pistes évoquées puissent conduire à des mesures liées au prix d’achat des films, des mesures liées au soutien à l’exploitation, et des mesures fiscales susceptibles de bénéficier à l’ensemble de la filière». La Fédération nationale des cinémas français juge en effet qu’aux termes de cet accord, «les salles de cinémas sont les seules, parmi tous les diffuseurs, à voir réduire leur durée d’exclusivité» – d’un tiers de sa durée. Parmi la vingtaine de signataires de ce texte figurent des distributeurs (FNDF, DIRE, SDI), réalisateurs (SRF) et producteurs (API, APC, UPF) de cinéma, les chaînes de TV France Télévisions, TF1, Arte, Canal+ et M6 ainsi que le syndicat des éditeurs de VoD et les groupes Orange et SFR. «Conclu pour une durée de deux ans tacitement reconductible par périodes d’un an», cet accord réaménage la «chronologie des médias» qui organise la diffusion des oeuvres sur différents supports et à la télévision, a précisé le ministère de la Culture.