Mardi 24 septembre, s’est tenue la conférence de presse de rentrée de 20 Minutes. Le média mise beaucoup sur le numérique pour se développer et toucher de nouvelles cibles, notamment plus jeunes. L’occasion pour média+ de rencontrer Frédéric DARUTY, Président de 20 Minutes France.
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Quelle est votre feuille de route pour cette rentrée ?
Frédéric Daruty
Nous avons des objectifs de puissance et de diffusion que nous cherchons à atteindre et ce, pour le digital comme pour le print. Nous passons aussi par différents partenariats pour couvrir tous les secteurs et ainsi aller à la conquête de nouvelles audiences. Une de nos missions est de renforcer la confiance de la population envers l’information. Pour regagner cette confiance, nous organisons notamment notre propre événement : VIS[i]ONS, le 5 décembre prochain. L’intérêt est de réunir le grand public à la Maison des Océans le temps d’une journée et de proposer un lieu d’échanges, de contenus et de discussions.
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Comment se porte le print pour 20 Minutes ?
Frédéric Daruty
Depuis quelques années déjà, on entend que c’est la fin du papier. Le marché décline mais notre chiffre d’affaires reste stable, et correspond à 63% du chiffre d’affaires global. Il y a une vraie demande des lecteurs. Concernant le réseau de distribution, nous souhaitons garder nos 11 éditions. Nous avons 10 bureaux dans divers villes et métropoles de France. Et nous allons y rester. L’intérêt est de proposer aux lecteurs mais aussi aux annonceurs, un contenu spécifique et local.
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Quelle est votre stratégie sur le numérique ?
Frédéric Daruty
Nous misons beaucoup sur le numérique qui représente 3/4 de notre audience aujourd’hui et 4 millions de Visites par jour en moyenne et pèse plus d’un tiers de nos revenus. Nous proposerons aussi d’ici la fin de l’année une nouvelle version de notre site web qui utilisera alors les atouts d’une application mais pour une utilisation sur le web. Enfin, courant novembre, une nouvelle maquette de l’application sera disponible. Pour rappel, en 2018, le chiffre d’affaires des contenus vidéos représentait 5% du chiffres d’affaires global. Cette année, nous allons atteindre les 10%.
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Est-ce une stratégie pour toucher les jeunes ?
Frédéric Daruty
Il s’agit d’une stratégie qui concerne l’ensemble du public. Pour les jeunes, nous développons divers contenus et faisons appel à divers partenariats comme c’est le cas pour Brut avec Spicee pour ses mini-documentaires et avec le blog high-tech Geeko. Nous serons également présents sur les nouveaux réseaux sociaux avec une présence renforcée sur Snapchat et sur Twitch. En ce qui concerne Facebook, contrairement à ce que nous pouvons entendre, les jeunes sont encore très présents dessus. Nous tenons aussi à ne pas devenir dépendants de ces grands médias diffuseurs. La clé est simple : diversifier nos présences sur les médias sociaux et beaucoup miser sur notre application.
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Le podcast est-il un levier important pour vous ?
Frédéric Daruty
Nous avons un podcast qui se porte assez bien : «Minute Papillon». Nous arrivons à monétiser ce nouveau contenu avec du brand content ou du sponsoring. Sur ce levier, la demande n’est pas encore suffisante, contrairement à la vidéo.
