Le groupe NRJ a lancé mercredi une offre inédite qui permet aux annonceurs de communiquer sur ses stations en ne payant qu’en douze mois, un geste qui se veut «offensif» pour défendre la radio, durement touchée par la crise du marché publicitaire. «L’idée est de permettre à des annonceurs, en plein contexte de crise, de pouvoir communiquer et d’engranger les résultats de leur communication, par exemple du trafic en magasin, tout en étalant leur paiement», a expliqué Kevin Benharrats, directeur délégué du groupe en charge du développement commercial. Il s’agit aussi de «défendre le média radio», a-t-il ajouté, pour montrer que c’est «un média puissant, réactif, ciblé et assez peu cher». L’offre, baptisée Ripost NRJ, permet de diffuser neuf messages publicitaires par jour, du lundi au samedi, sur les mois d’avril, mai ou juin et sur les cinq stations du groupe: NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire et Chansons et MFM. L’annonceur a le choix entre une diffusion nationale (environ 210 000 euros) et une diffusion uniquement sur l’Ile-de-France (environ 40 000 euros), mais «ne pourra bénéficier que d’un seul dispositif Ripost NRJ au cours du deuxième trimestre 2009», précise le groupe dans un communiqué. Ensuite, le paiement s’effectue en un an, avec douze mensualités identiques. Le marché publicitaire mondial devrait particulièrement souffrir en 2009, avec une baisse des dépenses de 5,8% attendue par l’agence médias Carat (groupe Aegis). Dans la radio, les investissements publicitaires ont basculé dans le rouge dès février, enregistrant un recul de 3,7% par rapport à la même période en 2008, selon le baromètre mensuel de Yacast. M. Benharrats a reconnu que les premiers mois de l’année n’étaient «pas très bons» pour le groupe NRJ.
