Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il acceptait «sans aucune condition» le débat proposé mardi par 4 grandes radios, contrairement à son adversaire socialiste François Hollande, qui l’a refusé. Le président-candidat s’exprimait lors d’une réunion publique à Longjumeau, à laquelle assistaient sa porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet, également maire de Longjumeau, et plusieurs ministres: Gérard Longuet, Michel Mercier, Valérie Pécresse et Frédéric Lefebvre. «4 grandes radios ont proposé un débat entre les 2 candidats» au 2nd tour de la présidentielle, «j’ai décidé d’accepter ce débat. Je ne fixe aucune condition», a affirmé M. Sarkozy. «Leur heure sera la mienne, le temps du débat sera le mien, leurs sujets seront les miens», a-t-il ajouté. Ironique, M. Sarkozy a précisé qu’il acceptait le débat «s’il (M. Hollande) le veut le matin, le midi, le soir, qu’il dure une heure au lieu d’une heure et demie si c’est trop fatiguant». «Mais le débat, ils ne pourront pas le fuir. Les Français ont le droit de connaître mon projet, le sien» (celui de M. Hollande), a-t-il affirmé. A propos des trois débats que lui-même a proposés à M. Hollande qui les a refusés, M. Sarkozy a lancé: «ce ne doit pas être stupide, trois débats, puisque c’est la règle que s’étaient fixées les socialistes» pendant la primaire. «Il en faut bien deux pour éclairer les Français. Je n’ai rien à cacher, il n’y a pas de mensonges, de dissimulations. Nous devons dire la France que nous voulons» pour les 5 années à venir, a-t-il fait valoir. Les quatre grandes radios généralistes françaises ont proposé mardi aux 2 finalistes la tenue d’un débat, cette semaine, diffusé sur leurs 4 antennes en même temps, une 1ère en France qui aurait permis, selon ces radios, «de toucher près de 12 millions d’auditeurs».